L’extinction des langues est un phénomène qui est devenu beaucoup plus rapide aujourd’hui que dans le passé. En effet, plus de la moitié des 6000 langues existantes risquent de disparaître, puisqu’elles sont déjà entrées dans Un processus qui commence par de fortes pressions sur les locuteurs pour utiliser une nouvelle langue dominante, puis on voit le bilinguisme s’installer dans la région et, pour finir, les nouvelles générations ne sont plus intéressées à parler l’ancienne langue, ou elles ont même honte de la parler, en la déclassant comme « dialecte ».
Les raisons à la base d’un tel mécanisme sont liées non seulement aux gouvernements, mais aussi au marché et au commerce mondialisés, qui s’expriment par moyen d’une communication très rapide sur Internet. Les langues qui sont exclues des pages web ne peuvent pas se développer et finissent par être oubliées.
Pour certaines d’entre elles, il n’y a plus rien à faire. Nous aurons beau tenter de les ressusciter, elles sont déjà destinées à s’évanouir. Néanmoins, il y en a d’autres qui peuvent encore être sauvées. La recette pour leur revitalisation a pour ingrédients une grande envie de les sauver, le respect par la communauté qui parle la langue dominante et le déploiement de fonds pour financer des cours. Cela serait nécessaire pour éviter une extinction massive de langues qui entrainerait une perte de diversité linguistique et un gros danger pour notre multiculturalité et capacité de survivance comme espèce.
Article écrit par la traductrice italienne Silvia Cicciomessere
